Okaminu Nekitsune

Nom : Nekitsune
Prénom : Okaminu (Oka)


Description physique : 

   Okaminu est une jeune femme de 20 ans à la flamboyante chevelure vermeille. Ses mèches ondulent en formant des schémas chaotiques dans une chevauchée vigoureuse jusqu’à ses épaules. Personne de taille moyenne, son allure est élancée sans être frêle lui donnant ainsi une apparence plus jeune qui tranche avec sa voie relativement grave et mature tout en restant féminine. Des reflets incandescents habillent ses yeux dont la teinte des iris vient compléter la palette des rouges offertes par ses cheveux.


Style : 

   Elle porte par habitude un costume blanc cassé décontracté et délibérément froissé, une cravate pourpre nouée lâchement autour du cou. La coupe très large s’agite d’oscillations amples dès que la jeune femme effectue le moindre mouvement. Sa démarche est nonchalante et est souvent animée de mimiques très exagérées. Elle prend généralement des poses un peu insolentes mais jamais vulgaires.
   Un ineffaçable sourire lui parcourt les joues en toute circonstance. Cependant, plus ce dernier grandit sur ses joues, plus il exprime l’agressivité latente de celle qui le porte à ces lèvres. Si certains savent s’en servir pour rassurer, il s’agit de l’un des atouts les plus intimidants d’Okaminu. Malgré son affinité naturelle pour la colère, jamais elle ne l’exprime directement par son visage ou ses paroles. Certains disent que c’est en la regardant que les psychiatres ont inventé le terme « Passif-agressif ». Cependant, au-delà du masque de cire qui dissimule la véritable expression de son visage, la jeune femme sait exprimer, en toute politesse verbale, sa colère par des moyens plus irréversibles pour ceux qui en seraient la cible. Si elle est facilement irritable, elle n’est cependant pas impulsive et sait garder son calme extérieur tout en bouillonnant à l’intérieur.


Histoire : 

    Née au sein d’une famille de sidérurgistes, Okaminu a grandi comme fille unique de deux artisans. Il fut établi qu’elle travaillerait les chaînes comme tout Nekitsune se doit de le faire, hommes comme femmes, époux comme enfants. Cela n’était pas une affaire de famille mais de tradition. A l’instar des humains, les savoirs naissent, grandissent et se perdent, il était hors de question que l’art du chaînon si durement forgé dépérît.
    Ainsi, assez jeune, en parallèle d’une éducation classique, il fut donc imposé à la jeune enfant les savoirs de l’acier. Cependant, rien n’y faisait. La fille ne manquait pas de dextérité, bien au contraire, sa vigueur rendait ses parents fiers. Mais Okaminu ne faisait aucun effort pour retenir les mécaniques de l’asservissement du métal. Ils ne surent comment attiser en elle la braise que des générations entières avaient pourtant sues faire étinceler de milles feu. A chaque sermon, le résultat était le même, un grand sourire provocateur et un regard de dédain. Déterminés, ils s’acharnèrent cependant, l’obligeant à être assistante jusqu’à ce que le désir de devenir apprentie eût fleuri.
    Frustrée dans ses désirs, la jeune fille en grandissant mûrit des envies de liberté. Elle envisageait la vie comme un défi que l’on se fixerait seul et face auquel il serait de notre responsabilité de nous dépasser. Il suffisait de sous-entendre qu’une chose serait impossible pour qu’elle s’obstinât coûte que coûte à le réaliser. Etreinte par la pression familiale, elle préféra à la pratique du métal s’entraîner seule de son côté. Ses exercices étaient physiques et renforcèrent autant son corps que son esprit. Ces pratique s’accompagnant de solitude, Okaminu prit l’habitude d’apprendre en autodidacte. Un jour, elle entendit dire que le Kusarigama était l’arme la plus inexploitable en combat et que personne ne pourrait jamais en devenir un maître reconnu. Il ne lui en fallut pas plus pour récupérer des chaînes dans l’atelier familial ainsi qu’une faux et un pieu et s’atteler à la tâche. Des années durant, elle perfectionna ses techniques de combat, devenant agile, forte, dextre et endurante.
    Ayant eu peu de contact social, l’enfant était très mauvaise menteuse et incapable de la moindre tromperie. Okaminu ne pouvait mentir que par omission ou en se cachant derrière des sarcasmes et des formules détournées. La capacité à se maîtriser qu’elle avait développée lui permettait de ne pas se laisser emporter sans raisons. Néanmoins, toutes ses émotions transparaissaient à travers son attitude et surtout son visage. N’appréciant pas de s’exposer et refusant systématiquement de montrer trop d’elle-même aux autre, son seul recours fut de se dissimuler derrière un sourire permanent, un sourire ne pouvant tromper personne et dont l’intensité ne témoignait que de sa frustration et de sa colère. Elle voulait qu’on aimât ce qu’elle montrait, pas que l’on vît qui elle était.
    Son désir de s’évader grandit avec elle. Il fallait qu’elle sortît de sa prison et qu’elle allât se confronter au monde. Une certaine rancœur murissait, elle ne pourrait plus progresser entourée de ces gens avec lesquels elle ne se sentait pas liée. Okaminu prit donc à l’âge de 17 ans la décision de se défaire de ses geôliers et de quitter cette terre à laquelle elle n’était plus rattachée. Sans prévenir personne, elle prit ses affaires et s’apprêta à partir. Cependant, sur le seuil de la porte, son père lui fit face et la saisit par le bras. Ce fut le dernier affront, pour que ses ailles se déployassent, il fallait qu’elle se défît de celui qui avait forgé lui-même les menottes qui l’étreignait pour faire voler ses chaînes en éclat. Elle le regarda fixement, ferma les yeux, ouvrit sur ses joue le plus grand sourire qu’elle n’eut jamais eu et dénoua le long et fidèle kusarigama qu’elle portait enroulé à sa ceinture. Il était son geôlier, elle serait son bourreau.
    Elle franchit le pas de la porte en enjambant le corps.

    Elle parcourut dès lors le monde sans point d’attache en relevant tous les défis qui se présentaient et en brisant toutes les frontières. Ainsi, elle décida de passer l’examen de hunter. La licence lui ouvriraient bien des portes, mais c’était l’épreuve en soit qui l’intriguait le plus. Après plusieurs années de perfectionnement martial, il était temps…

Thème d'Okaminu :            

Okaminu means business : 
Note : Les miniatures Youtube ne représentent pas Okaminu


Aspects :

High Concept : Atteindre l’état ultime de liberté
Trouble : Passive agressive plutôt agressive

Aspect 1 : Jusqu'au bout s'il le faut
Aspect 2 : Rentrer dans le lard
Aspect 3 : Remarquez moi (s'il vous plait)


Skills :

Superb +5
Great +4     Fight, Physique
Good +3      Will, Athletic
Fair +2        Notice, Provoke
Average +1  Shoot, Lore, Investigate, Rapport


Stunts :

-Regard assassin : Bonus de +2 aux tests de provoke lorsque le personnage est énervé.
-A l’assaut ! : Bonus de +2 pour attaquer un ennemi nouvellement engagé au cours d'un combat.
-Endurcissement par l’ego : Bonus de +2 aux tests de Physique si le personnage y voit un enjeu pour satisfaire son ego vis-à-vis d'elle-même ou des autres.

-C'est MOI ton adversaire : le personnage peut choisir un ennemi en début de combat, les jets de combat contre cet ennemi jouiront d'un bonus de +2 contre cette cible (attaque comme défense). En contrepartie, des malus de -2 seront subis envers tous les autres ennemis. Cet effet peut être reporté sur un nouvel ennemi (ou tout simplement annulé) par la dépense d'un fate point.